Parfois, peu importe à quel point vous vous sentez musical et à quel point vous êtes habitué à marcher/chanter avec votre ukulélé à la main, le froid gagne ; « il fait beaucoup trop froid pour jouer du ukulélé ».
C’est assurément le cas à Rimouski, au bord des rives glacées du fleuve Saint-Laurent, au Québec. Non seulement il fait bien plus froid que ce que l’on imagine dans l’endroit le plus froid de la planète, mais des tempêtes de neige peuvent vous surprendre à tout moment.
Cependant, pour le barde invétéré, il existe une solution de contournement : « Mets simplement tes gants, ça fera parfaitement l’affaire. »
Il est impossible d’entraîner ses doigts à résister aux vents froids et violents du nord-ouest de la Gaspésie « …ils deviendront bleus et tomberont sûrement avant le deuxième refrain ».
Il est beaucoup plus réaliste de s’entraîner à jouer avec des gants de ski.
« Juste des accords majeurs ici à Rimouski », car à cause de la technique ultra-complexe – il suffit de tendre un doigt de la main gauche et de bouger le ukulélé de haut en bas – on ne peut jouer que des accords majeurs. Sauf un la (mineur). « Mais ce n’est pas si compliqué de toute façon . »
Quand il fait moins de 0 °C, comme c’est le cas la plupart du temps sur les plages d’ici, on ne reste pas assis à se plaindre. On enfile sa combinaison de ski, on sort et on laisse les gémissements et les accords mineurs aux gens des climats plus chauds.
Tout ce qui est joué avec des gants et un ukulélé, ça sonne comme un arc-en-ciel et tellement joyeux. Je ne pense pas pouvoir faire grand-chose de plus, je pourrais changer la tonalité (insérer le changement de tonalité ici), mais je vais juste faire les woop-di-doo (en fait, je les annule) – woop-di-doo, woop-di-doo, woop-di-doo…
De l’autre côté de la caméra, sur les rives du Saint-Laurent. Un ukulélé sauvage se blottit dans l’herbe à proximité.
Le point essentiel, c’est que « l’ennui est un luxe, comme les mèmes qui disent « Oh, merci ! » et une suite d’accords mineurs, mais dans le Nord », eh bien, comme me l’ont dit certains locaux, on s’y fait, vraiment. Et si dans d’autres pays, on reste chez soi à cause d’une température deux fois moins froide, ici, on fait avec et on sort quand même, sinon on ne remet plus jamais les pieds dehors.
Pour en savoir plus sur Rimouski grâce à ses habitants, rendez-vous sur le balado Rimouski Ukulele Road Trips ! [À venir prochainement]. On y retrouve deux Rimouskiens, autant de blagues et de chansons.
Une soupe au « Bercail » ! C’est à la sympathique coopérative près de la cathédrale, au cas où vous seriez en route vers le centre-ville, malgré le vent froid.
Pas besoin d’être trop fanatique et courageux, et après avoir chanté sur les plages glacées, une soupe à l’oignon chaude est un régal des plus réconfortants.
En parlant de réconfort chaleureux, vous pouvez soutenir le voyage sur Patreon , ce qui est un peu comme montrer son appréciation avec un pouce levé, sauf que sur Patreon, ce n’est pas seulement agréable, c’est utile.
L’aventure #GoingNorth est rendue possible grâce à l’aide des gens de Cloud Music ukuleles, dont les ukulélés résistent assez bien aux températures assez basses.
traduit de l’article original du 09/08/2017 sur ukuleleroadtrips.com
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